"Tout l'or du monde", la suite.

Donner à voir un tableau qui n'est pas fini c'est comme lire un poème en sautant une strophe sur deux, il va manquer quelque chose! Mais le travail est long et le peintre travaille par goût personnel mais surtout pour partager sa peinture. Alors je me fais violence et je vous soumet la partie centrale de l'œuvre qui est assez "en place".

Le travail restant à faire, porte sur le premier plan et le sujet principal, ainsi que le mouvement des nuages derrière et autour de la montagne. Tout le reste consiste en des ajustements discrets pour une bonne circulation de l'œil dans le tableau, une description cohérente de l'espace pour que tout soit revêtu d'une logique unifiée qui traduit les sentiments et l'intention du peintre. Dans l'idéal, chaque petite partie de l'image doit exister par elle-même et également s'intégrer complètement dans l'ensemble. On pourrait imaginer une comparaison avec une pièce de théâtre ou tout les seconds rôles sont importants mais servent néanmoins les premiers rôles.

 Le commentaire explicatif sur le tableau se trouve ici.

Polsir.